Le lancement du projet Serval X, qui a engendré le programme et donc la future plateforme « IRIS », trouve son origine dans la nécessité de remplacer Serval, dont la version actuelle n’est plus mise à jour et pour laquelle la maintenance est devenue critique au fil des années. Le besoin était également de moderniser, de centraliser les outils de partage et de valorisation des activités de recherche, tel que décrit dans le 2ème axe stratégique de l’initiative TransNum soutenue par la Direction de l’UNIL, tout en répondant aux exigences métiers complexes et variées. Ceci a demandé un grand travail d’analyse et de réflexion de la part de l’équipe projet accompagné des membres de la Commission Consultative IRIS (CCIRIS).
La solution retenue, DSpace-CRIS, offre un ensemble de fonctionnalités bien plus étendu, répondant à une diversité de besoins au-delà de la simple valorisation des publications de la recherche. Le programme IRIS contribue ainsi à l’efficience des activités de recherche et académiques, conformément aux orientations stratégiques, et a pour mission de coordonner et de cadrer les activités de mise en œuvre et de modernisation des applications existantes liées au domaine de la recherche à travers une feuille de route annuelle mise à jour, assurant ainsi une évolution continue et pertinente des outils.
De plus, IRIS met en place les réseaux décisionnels et de communication nécessaires pour atteindre ses objectifs de manière efficace et transparente. Par exemple, la CCIRIS accueille ainsi deux membres de chaque faculté, qui permettent aux facultés – et le cas échéant aux services centraux, par le biais de leurs représentant·e·s d’exprimer leurs avis et de réviser les choix stratégiques ou opérationnels du programme et de ses projets.
Support à l’Open Access
L’Open Access offre une multitude d’avantages tant pour la communauté académique que pour la société dans son ensemble. En permettant une diffusion plus large et rapide des découvertes scientifiques, il favorise la réutilisation, la citation et la valorisation des travaux de recherche. De plus, il contribue à réduire les barrières d’accès à l’information, offrant ainsi une opportunité équitable à tous les acteurs intéressés, qu’ils soient chercheurs, étudiants, professionnels ou simples citoyens, nous raconte Micaela Crespo, responsable Open Access UNIL et cheffe de service adjointe au Service de la recherche.
Dans ce contexte, IRIS soutient activement les principes de l’Open Access en mettant en place des outils et des processus encourageant la diffusion ouverte des publications scientifiques. Cela se traduit par la mise en œuvre de politiques et de procédures visant à encourager les chercheurs à publier en libre accès, ainsi que par la création d’archives institutionnelles permettant le dépôt et la consultation de publications scientifiques. De plus, IRIS veillera à ce que les données de recherche associées aux publications soient également accessibles, conformément aux principes de la science ouverte.
Enfin, en collaborant avec d’autres institutions et organisations partageant les mêmes valeurs, et parfois les mêmes solutions technologiques, comme avec le groupe suisse d’utilisateur·rice·s DSpace ce projet contribue à créer un écosystème de recherche plus ouvert, collaboratif et inclusif, bénéficiant ainsi à l’ensemble de la communauté scientifique et à la société dans son ensemble.