A Yverdon-les-Bains, Numerik Games fait monter le son
Pour sa 7e édition, qui débute vendredi prochain, le festival vaudois des cultures numériques renforce son pôle musical avec de multiples concerts où les beats flirteront avec les algorithmes
«Le numérique, c’est pour les geeks.» Cette phrase, Marc Atallah ne l’a que trop entendue. C’est pour déconstruire ce cliché (l’ado collé à sa PlayStation 4) que le directeur du Numerik Games Festivalcourt-circuite, depuis 2016, l’été yverdonnois avec une programmation réunissant art et technologie – interdisciplinaire et grand public. Trois jours de jeux vidéo innovants, oui, mais aussi de spectacles, d’ateliers, de conférences… et de musique. Justement, cette 7e édition, qui débute vendredi prochain au centre-ville, multipliera les concerts.
Monter le son pour concurrencer les open air? Plutôt pour toucher un large public et célébrer des synergies historiques, explique Marc Atallah. «Très tôt, dans les années 1950 déjà, le numérique s’est emparé de la musique. Puis il y aura le boom des années 1970 – tout le monde connaît Kraftwerk… Le langage numérique, c’est transmettre de l’information mais aussi du son!»