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Léonard Burnand: «Benjamin Constant n’avait qu’une foi, la liberté»

L’historien Léonard Burnand consacre une biographie lumineuse à l’amant fougueux de Germaine de Staël, apôtre de la modération contre les extrêmes, orateur de génie adulé par la jeunesse. L’ouvrage est en lice pour le Goncourt de la biographie

Le rôle de prédilection de Benjamin Constant était «celui d’opposant, de chef de file de l’opposition libérale», dit l’historien Léonard Burnand. — © Photo RMN/Franck Raux
Le rôle de prédilection de Benjamin Constant était «celui d’opposant, de chef de file de l’opposition libérale», dit l’historien Léonard Burnand. — © Photo RMN/Franck Raux

Mais quel téméraire, ce Constant! Ce 5 janvier 1800 à Paris, ses collègues en grande tenue dénouent soudain leur jabot. Coup de chaleur? Surprise? A la tribune, Benjamin est un clavier de moins en moins tempéré, de plus en plus brûlant. On a appris à le connaître, ce petit Vaudois, fils de colonel, auteur en 1796 du très remarqué La force du gouvernement actuel de la France et de la nécessité de s’y rallier. On sait que l’amant de Germaine de Staël a du brio, qu’à 33 ans la gloire lui est promise. Mais de là à imaginer qu’il oserait, en guise de baptême du feu, attaquer le premier consul en personne, Napoléon Bonaparte, accusé de vouloir étouffer la chambre comme un boa constrictor…

Lire aussi: La face secrète de Benjamin Constant révélée par ses journaux

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