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Des «horloges à voir»La photo à la bonne heure

La conjonction du temps et de l’image dans une photo-finish Omega Photosprint II du 100m haies d’Athletissima, à Lausanne en 1985.

La photographie se conçoit souvent comme un arrêt sur image de la réalité, une façon visuelle de figer l’écoulement du temps. Ce n’est pas faux, mais c’est imprécis. L’un des nombreux mérites de l’exposition du Musée de l’appareil photographique de Vevey, «Photographie et horlogerie», et du livre du même nom, est de rappeler qu’une photographie exprime toujours une durée, aussi courte soit-elle. Une «horloge à voir», pour reprendre l’expression de Roland Barthes. La brièveté de l’exposition n’a pourtant pas toujours été la norme et il a fallu attendre les années 1880 et la création d’émulsions chimiques plus sensibles à la lumière pour permettre cette évolution indissociable de l’invention technique de nouveaux obturateurs.

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