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Quand l’épidémie inspirait Ramuz

En 1919, Charles Ferdinand Ramuz imaginait dans «Les Signes parmi nous», une épidémie qui décimait la Suisse romande. Avec Daniel Maggetti, directeur du Centre des littératures en Suisse romande, retour sur un livre phare qui sonne aujourd’hui comme un appel à rester confiants

Marqué par la grippe espagnole, qui fit des ravages dès 1918, Charles Ferdinand Ramuz était habité par l’angoisse de la finitude, relève Daniel Maggetti. 
              
                ( — © Alamy Stock Photo
Marqué par la grippe espagnole, qui fit des ravages dès 1918, Charles Ferdinand Ramuz était habité par l’angoisse de la finitude, relève Daniel Maggetti. ( — © Alamy Stock Photo

Fausses nouvelles et théories du complot, hommes foudroyés, angoisse galopante… Le roman Les Signes parmi nous, que Charles Ferdinand Ramuz publie en 1919, raconte déjà une épidémie et ses conséquences en Suisse romande. Le colporteur Caille parcourt les villages pour annoncer la fin du monde et certains croient au début de l’apocalypse. Daniel Maggetti, professeur à l’Université de Lausanne et directeur du Centre des littératures en Suisse romande, revient sur ce chef-d’œuvre visionnaire, écrit alors que sévissait la grippe espagnole et que venait de prendre fin la Première Guerre mondiale.

Le Temps: «Les Signes parmi nous» entre en écho avec la situation que nous vivons. Comment relisez-vous ce livre aujourd’hui?

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