La pandémie de Covid-19 aurait généré davantage de cas de puberté précoce
Plusieurs études suggèrent que le nombre de filles commençant leur puberté de manière précoce aurait plus que doublé depuis l’apparition du coronavirus. Des facteurs environnementaux sont pointés du doigt. En Suisse, la situation semble stable
En augmentation depuis déjà quelques années, les cas de puberté précoce semblent avoir subi un coup d’accélérateur durant la pandémie de Covid-19. Plusieurs études observationnelles réalisées en Allemagne (dont les résultats ont été présentés le 17 septembre lors du congrès annuel de la Société européenne d’endocrinologie pédiatrique), en Italie ou encore en Turquie, suggèrent en effet un doublement des cas observés ces deux dernières années.
L’unité d’endocrinologie de l’Hôpital pour enfants Bambino Gesu, à Rome, a, de son côté, analysé rétrospectivement toutes les consultations enregistrées entre mars et septembre 2020, pour les comparer avec celles de la même période en 2019. Résultats: En 2020, 246 patients ont été reçus contre 118 en 2019 (soit une augmentation de 108%).