Vivre avec la variole du singe«C’est surtout moralement que ça a été difficile»
Diagnostiqué mi-août, Luca Avallone, 28 ans, raconte son parcours de dépistage, ses angoisses, les symptômes de la maladie et la peur diffuse de la stigmatisation.
Nous rencontrons Luca Avallone dans un parc lausannois. Le Vaudois de 28 ans est en semi-isolement. Il doit fuir les lieux fermés et couvrir ses lésions cutanées avec des vêtements pour éviter toute contamination. «L’isolement, pour la variole du singe, c’est dix jours minimum. Mais il faut surtout que les pustules sèchent et tombent pour ne plus être contagieux. Et de nouvelles viennent d’apparaître…»