Malheureusement, j’entends surtout celui qui assure que le problème est trop grand, qu’on ne peut rien y faire, mais que lui, contrairement à d’autres, éteint toujours la lumière en sortant des toilettes et s’achètera bientôt une voiture électrique. Il y tient à sa bonne conscience. Il l’affirme et la défend.
Pour une fois, je ne suis pas monté sur les grands chevaux de ma diatribe habituelle. Elle énerve tout le monde et ne sert à rien. J’ai plutôt parlé de l’expédition que nous avons faite récemment avec mon petit-fils au secours des têtards de Ferpècle. J’en ai profité pour présenter l’association Les Grands-parents pour le climat.
Mes partenaires en avaient entendu parler, ils jugeaient le mouvement plutôt sympathique, quoique la participation à des manifestations de rue n’était pas leur tasse de thé. Je n’ai plus souvenir des détails de la suite de la conversation, toujours est-il qu’ils ont décidé de devenir membres.
Pour moi, cette décision, qui peut sembler minuscule, est fondamentale. Elle marque la différence entre celui qui dit et celui qui fait.
Oui, la situation est dramatique. Sauf changement fondamental de la société humaine, la vie de nos petits enfants s’annonce terrible. Nous le savons, là n’est pas la question. La seule ouverture porte sur ce que nous en faisons. D’une part, nous pouvons constater l’horreur, et vivre avec, comme nous l’avons toujours fait. Alternativement, nous pouvons décider que le monde doit vivre. La destruction n’est pas une fatalité, nous pouvons faire autrement, nous savons même exactement ce qu’il faut faire*.
Quoi donc?
Il faut faire que ça change!
Pour moi, pour vous, pour nous tous, ce sera chacun à sa façon. Mais surtout, c’est de nos dirigeants qu’il faut exiger le changement, rapide, global et courageux, dont notre monde a urgemment besoin. Allez, on y va!
Ami! GPclimat, c’est ici: https://www.gpclimat.ch/adherer/.
La prochaine manifestation, c’est là:https://maintenant-agir.ch.
Ce sera le samedi 3 septembre à 14h, à Lausanne, place de la Gare, c’est facile, c’est sympa, c’est autorisé par la police.
Je me réjouis de vous y retrouver.
*Au cas où quelqu’un l’aurait oublié, le premier pas consiste à abandonner, très vite, l’usage des combustibles fossiles.