La crise du coronavirus a stoppé brusquement les activités de la communauté scientifique, notamment en raison de l’inaccessibilité des bibliothèques, des laboratoires ou du terrain. À ces obstacles se sont ajoutées, dans bien des cas, des conditions de travail rendues difficiles par des impératifs familiaux et des aspects matériels ou environnementaux.
Une question essentielle, à l’UNIL comme dans toutes les hautes écoles suisses, est celle de la prolongation des contrats de recherche à durée déterminée, notamment ceux des assistant·e·s diplômé·e·s, premiers et premières assistant·e·s, maîtres assistant·e·s, des doctorant·e·s et postdoctorant·e·s engagé·e·s sur des fonds externes (FNS, UE ou autres fondations). Cette question cruciale touche également toute personne dont le salaire est lié à des prestations offertes à des tiers (p. ex. technicien·ne·s de plateformes analytiques, chargé·e·s d’enquêtes ou de projets, etc.).
Face à la soudaineté et au caractère inédit de la situation, l’UNIL a entrepris un important travail pour trouver des solutions aux situations individuelles les plus diverses, en devant tenir compte ou en attendant encore, dans bien des cas, de connaître les dispositions qui seront prises par les agences de financement de la recherche.
La Direction de l’UNIL se coordonne dans cette tâche avec la Direction générale de l’enseignement supérieur et le Conseil d’État vaudois. Son objectif prioritaire est d’assurer dans les meilleurs délais une compensation appropriée et juste aux chercheur·e·s pour qui la crise met en question le revenu actuel et la réalisation des projets.
La Direction communiquera progressivement, à partir de la mi-avril et en coordination avec les décanats, sur les procédures à suivre et les conditions qu’elle pourra proposer aux chercheur·e·sen fonction des dispositions et du calendrier propres à chaque source de financement.