Nous y voilà, à nouveau. Les ruines antiques ont laissé places aux ruines modernes. Ruines du temps, ruines de l’homme. Ruines de pierre, ruines de béton. Les grands cataclysmes ont laissé place au silence de la nature. Ce calme tant attendu et tant redouté après la tempête. L’océan engloutit les navires et les marins, la terre recouvre les villes et les hommes.
Tu as devant toi les restes du seul endroit qui apportait savoir, intelligence et raison à l’homme avant que l’épée ne devienne plus forte que la plume. Fous, ils l’étaient déjà depuis longtemps mais nous n’avons pas su les empêcher de tout détruire. D’aucuns diront dans cent ans, dans mille ans que le temps est responsable. Mais l’homme, l’homme seul est responsable de sa ruine.
Funeste cri que celui-ci. Funeste pour qui ? Toi seul peux le découvrir. Reconstruis, rebâtis, vis, mon fils, c’est le cycle de l’humain, c’est le cycle de la vie.
« Aedificabo et destruam » « Je construirai et détruirai ce que j’ai bâti ». Montherlant.
3 Commentaires
Magnifique! Merci beaucoup
Du Godard tout craché.
Je mets à votre disposition le texte :
Nous y voilà, à nouveau. Les ruines antiques ont laissé places aux ruines modernes. Ruines du temps, ruines de l’homme. Ruines de pierre, ruines de béton. Les grands cataclysmes ont laissé place au silence de la nature. Ce calme tant attendu et tant redouté après la tempête. L’océan engloutit les navires et les marins, la terre recouvre les villes et les hommes.
Tu as devant toi les restes du seul endroit qui apportait savoir, intelligence et raison à l’homme avant que l’épée ne devienne plus forte que la plume. Fous, ils l’étaient déjà depuis longtemps mais nous n’avons pas su les empêcher de tout détruire. D’aucuns diront dans cent ans, dans mille ans que le temps est responsable. Mais l’homme, l’homme seul est responsable de sa ruine.
Funeste cri que celui-ci. Funeste pour qui ? Toi seul peux le découvrir. Reconstruis, rebâtis, vis, mon fils, c’est le cycle de l’humain, c’est le cycle de la vie.
« Aedificabo et destruam » « Je construirai et détruirai ce que j’ai bâti ». Montherlant.