La folie du suicide. Une histoire de la mort volontaire comme objet médical en France de la fin du XVIIIe siècle aux années 1870

Soutenance de thèse de Madame Eva Yampolsky, candidate au doctorat ès lettres.

Mardi 17 septembre 2019, 17h15, Anthropole 2106.

Directeur de thèse:

  • Monsieur Vincent Barras, Professeur, Institut des humanités en médecine, UNIL/CHUV

Membres du jury:

  • Madame Aude Fauvel, MER, Institut des humanités en médecine, UNIL/CHUV
  • Monsieur Léonard Burnand, MER, MER, Section d’histoire, Faculté des lettres, UNIL
  • Monsieur Marc Renneville, Directeur d’études à l’EHESS, Centre Alexandre Koyré, CNRS, France
  • Monsieur David Lederer, Professeur, Department of History, Maynooth University, Irlande

La séance est publique.

Notice bio-bibliographique

Après avoir fait sa scolarité dans l’ancienne Union Soviétique (Odessa, Ukraine), puis aux États-Unis, Eva Yampolsky a obtenu, en 2011, un doctorat en littérature française à Emory University (Atlanta, USA). Sa première thèse a été consacrée à l’œuvre de Guy de Maupassant. Avant de poursuivre sa seconde thèse, en histoire de la médecine, à l’Université de Lausanne, elle a obtenu un Master en littérature anglaise à l’Université de Genève, avec un travail sur l’œuvre de Samuel Beckett.

Au cours de sa recherche doctorale à l’Université de Lausanne, Eva Yampolsky a pu faire, pendant une année et demie, un séjour de recherche au Centre Alexandre Koyré, à Paris, grâce à la bourse Doc.Mobility du FNS et elle a bénéficié de deux bourses de fin de thèse, de la Fondation Erna Hamburger et de la Société Académique Vaudoise. Depuis une année, elle fait partie d’une équipe de recherche à l’Institut des humanités en médecine (CHUV/UNIL), dans le cadre d’un projet de recherche du FNS, dirigé par Vincent Barras, sur les convulsionnaires de Saint Médard.

Durant ses études doctorales, Eva Yampolsky a donné plusieurs conférences académiques, en Suisse et à l’étranger, et a publié des articles sur l’histoire du suicide en France au XIXe siècle, notamment dans Criminocorpus, une revue électronique spécialisée dans la l’histoire de la justice et de la médecine. Elle s’est également intéressée à la question du suicide et à sa prévention dans le contexte contemporain, en collaborant avec des acteurs engagés dans ce domaine en Suisse, en France et aux États-Unis. À cette occasion, elle a organisé une série de débats publics sur ces problématiques. Enfin, elle a ouvert et co-dirige une nouvelle collection intitulée Asclepios, aux Éditions Jérôme Millon, à Grenoble, qui a pour orientation les liens entre médecine et religion.