Autorité, sociabilité et passions : la philosophie de la famille de Thomas Hobbes à John Millar

Soutenance de thèse de Madame Justine Roulin, candidate au doctorat ès lettres.

Vendredi 1 novembre 2019, 16h15, Anthropole 2024.

Directrice de thèse:

  • Madame Simone Zurbuchen, Professeure, Faculté des lettres, UNIL

Membres du jury:

  • Monsieur Christian Maurer, Professeur assistant boursier FNS, Faculté des
    lettres, UNIL
  • Monsieur Laurent Jaffro, Professeur des universités, Université Paris
    Panthéon-Sorbonne, France
  • Monsieur John W. Cairns, rofesseur, University of Edinburgh, Écosse

La séance est publique.

Justine Roulin

Après avoir obtenu sa maturité fédérale au Collège du Sud à Bulle, Justine ROULIN a étudié la philosophie et le français à l’Université de Fribourg. Elle a rédigé un mémoire de Master en philosophie politique contemporaine sur l’approche des capabilités de Martha Nussbaum et Amartya Sen. En 2012, elle a obtenu son Master of arts en philosophie, puis en 2013, son diplôme d’aptitude à l’enseignement au secondaire II. Elle a enseigné le français et la philosophie au collège Sainte-Croix à Fribourg durant une année.

De 2014 à 2018, Justine Roulin a été engagée comme doctorante dans le cadre du projet de recherche « Droit naturel en Suisse et au-delà : sociabilité, égalité naturelle et inégalités sociales », dirigé par la Professeure Simone Zurbuchen Pittlik. En parallèle de sa recherche, Justine Roulin a participé à l’enseignement de plusieurs séminaires de master sur le droit et la morale dans l’œuvre de Kant, sur La phénoménologie de l’esprit de Hegel, sur le Second discours de Rousseau ainsi que sur la Théorie des sentiments moraux d’Adam Smith. En 2016, elle a bénéficié d’un subside de mobilité pour une durée de six mois en Ecosse, qui lui a permis de mener des recherches dans les archives.

Justine Roulin est l’auteure d’un article critique publié dans la revue History of European Ideas en 2017, intitulé « Scottish Enlightenment and the World History of the Family ». Elle est également co-auteure, avec Simone Zurbuchen, d’un article consacré à la traduction et au commentaire critique de la Theory of Moral Sentiments d’Adam Smith par Sophie de Grouchy, publié dans le recueil Fémin/in/visible, Women authors of the Enlightenment.