Dans un article publié dans Le Temps, Pedro Araujo et Eric Davoine présentent les résultats de leur recherche sur la mobilité des dirigeant·e·s des plus grandes banques suisses en 2020.
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Qui sont « ceux d’en haut » ? Quelles ressources et parcours faut-il avoir pour appartenir à l’élite suisse ? Ce sont ces questions qui sont posées dans l’épisode intitulé « Die da oben!? » de l’émission Kulturplatz de la SRF. Felix Bühlmann et Matthieu Leimbgruber de l’OBELIS figurent parmi les intervenants qui apportent des éléments de réponses.
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C’est qui ton chef?! Sociologie du leadership en Suisse est le titre d’un nouvel ouvrage collectif dirigé par Ivan Sainsaulieu et Jean-Philippe Leresche. Paru aux Presses polytechniques et universitaires romandes, ce livre, à visée vulgarisatrice, pose la question de l’exercice du leadership en Suisse avec des enquêtes menées dans de nombreux univers professionnels (armée, police, hôtellerie, hôpital, prison, institutions politiques, etc.).
L’ouvrage inclus des contributions de nombreux·ses membres de l’OBELIS: Andrea Pilotti, Roberto Di Capua, Thomas David, Felix Bühlmann, André Mach, Stéphanie Ginalski, Eric Davoine et Patrick Clastres.
À l’occasion des élections fédérales d’octobre 2023, André Mach était invité par l’émission Le Point J sur la radio RTS pour parler des liens entre les parlementaires et les lobbyistes.
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Dans un article publié dans Le Temps, Pedro Araujo revient sur les résultats d’une étude menée avec Eric Davoine et Pierre-Yves Donzé sur les transformations des carrières des dirigeant·e·s de banques suisses entre 1890 et 2020.
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Felix Bühlmann était l’invité de l’émission Tribu du 10 mai 2020 sur la radio RTS pour discuter des résultats d’une étude qu’il a menée conjointement avec une équipe de sociologues danois sur les carrières des dirigeant·e·s transnationaux. Il ressort de la recherche que ces élites économiques ont en commun de passer par un petit nombre de multinationales actives dans l’audit, le conseil et les services financiers.
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À l’occasion de la sortie de son ouvrage « Lʹinternationalisation des écoles hôtelières suisses. Attirer les étudiant·e·s fortuné·e·s du monde entier » aux éditions Alphil, Anne-Sophie Delval était l’invitée de l’émission Tribu du 8 avril 2022 sur la radio RTS pour discuter du rôle majeur des écoles hôtelières suisses dans la formation des cadres de l’industrie hôtelière mondiale.
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Interview avec Stéphanie Ginalski réalisée par Oleksandra Kunovska Mondoux dans le cadres des Cinquièmes Journées suisses d’histoire, le 6 juin 2019 à Zurich.
Dans le cadre des Cinquièmes Journées suisses d’histoire qui se sont tenues du 5 au 7 juin 2019 à l’Université de Zurich, Stéphanie Ginalski et Matthieu Leimgruber ont organisé un panel intitulé « Wealthy cities and local elites : Basel, Geneva and Zurich, 1880-2010 » présentant le nouveau projet de recherche Synergia piloté par des membres de l’OBELIS.
Un compte rendu écrit par Jérémy Ducros (Université de Genève) des différentes interventions du panel est disponible sur le site Infoclio.
Par Stéphanie Ginalski, Université de Lausanne
À l’occasion de la grève du 14 juin, ce post revient sur la place des femmes parmi les élites suisses depuis le début du siècle passé. Les chiffres sont frappants : jusqu’au début des années 1970, elles sont presque totalement exclues des cercles du pouvoir. On trouve quelques femmes dans les conseils d’administration des plus grandes firmes : il s’agit d’entreprises familiales, marquées cependant globalement par un système de gouvernance patriarcal. Jusqu’en 1971, date à laquelle les femmes accèdent enfin au droit de vote et d’éligibilité au niveau national, ces dernières sont par ailleurs totalement absentes des sphères politiques et administratives : « l’État, c’est l’homme »[1]. L’année 1971 constitue donc bien sûr un tournant fondamental. Les sphères politique et administrative s’ouvrent progressivement aux femmes, même si la parité est aujourd’hui encore loin d’être atteinte. C’est dans la sphère économique que les progrès sont les plus lents. En outre, dans les plus grandes entreprises suisses, les femmes se heurtent encore fortement au plafond de verre et n’accèdent que rarement aux plus hautes fonctions dirigeantes. L’élite du pouvoir en Suisse reste donc un bastion masculin, auquel d’autres catégories de la population ont par ailleurs peu accès, comme la classe populaire.
Les femmes parmi les élites suisses, en pourcent
| 1910
N=1088 |
1937
N=1092 |
1957
N=1208 |
1980
N=1355 |
2000
N=1326 |
2010
N=1413 |
2015
N=1503 |
|
| Elites économiques | 0,5 | 0,8 | 0,6 | 1,9 | 6,9 | 8,9 | 15,0 |
| Elites politiques | 0,0 | 0,0 | 0,0 | 9,4 | 22,7 | 27,6 | 29,5 |
| Elites administratives | 0,0 | 0,0 | 0,0 | 1,7 | 9,3 | 17,9 | 22,0 |
Sources : Base de données sur les élites suisses
Note : Elites économiques : membres des conseils d’administration et dir. exécutifs des 110 plus grandes entreprises suisses, ainsi que membres des comités directeurs des principales associations économiques faitières et des principaux syndicats ; Elites politiques : membres du Parlement fédéral, du Conseil fédéral et des comités directeurs des partis politiques gouvernementaux ; Elites administratives : membres de la chancellerie fédérale, secrétaires généraux et adjoints des départements fédéraux, directeurs d’offices des départements fédéraux, membres du directoire de la Banque nationale suisse et membres du Tribunal fédéral.
[1]Studer, Brigitte (1996). « ‘L’État c’est l’homme’ : politique, citoyenneté et genre dans le débat autour du suffrage féminin après 1945, » Revue Suisse d’histoire46 : 356-382.