Membres du groupe :
- Valentine Nusbaumer, MA (Représentante)
- Aloïs Rosset, MA
- Thomas Garcia, IN
Qu’est-ce qui t’a donné envie de t’inscrire dans ce cours ?
Je m’étais inscrit à un autre cours et il était nul / le sujet ne m’intéressait pas finalement, et ça, ça avait l’air intéressant, original, créatif.
En bref, ce néologisme, « Dishumanities » qu’est-ce que cela t’évoque ?
C’est un peu contradictoire, paradoxal. C’est un problème fondamental de notre société dont on ne parle pas assez. Il n’y a pas de définition évidente de « déshumanisation » étant donné que le mot n’existe pas. Ce qui est intéressant c’est que se poser la question de sa signification nous fait réfléchir.
Maintenant que j’ai fait le cours, ça m’évoque des robots et le néolibéralisme, mais à première vue, j’aurais dit plutôt l’autodestruction de l’homme par lui-même, genre par exemple à travers l’environnement. Ou bien aussi tout ce qui est totalitarisme : par exemple ce qu’on faisait aux juifs pendant la première Guerre mondiale, on faisait des choses hyper inhumaines à des humains, et c’est déshumanisant. Ce sont des humains que les autres humains ne considèrent plus comme humains, tu leur enlèves leur propre définition d’humain, leur humanité. Après la question est : le déshumain, c’est celui qui enlève la définition de l’humain aux autres, ou celui qui n’a plus d’humanité ?
Quel était l’élément déclencheur derrière le choix de votre sujet pour le projet de fin de semestre ?
Le point commun qu’on voulait tous faire de la musique. On était trois, on s’est mis à trois, on voulait faire de la musique, alors on a fait de la musique déshumanisante ! On ne s’est pas demandé que faire, pour ensuite trouver un moyen, en fait, nous on avait le moyen et on a cherché quoi faire avec.
Qu’est-ce qui vous a motivé à travailler sur un médium en particulier (musique) pour illustrer votre sujet ?
C’est une passion chez les trois.
Quelles étaient les difficultés que vous avez rencontrées lors de la réalisation du projet ?
Le fait qu’on ait essayé de faire une composition et que c’est quelque chose d’extrêmement dur, notamment qu’aucun des trois nous n’en avions fait avant. On ne savait pas du tout comment le faire en fait. Une autre difficulté est que la musique n’est pas un art des plus démonstratifs, du coup trouver un moyen par la musique de faire ressentir à l’auditeur le message qu’on voulait, trouver les images musicales qui correspondaient, c’était assez compliqué. En plus, retranscrire les partitions et enregistrer prend beaucoup de temps, surtout qu’on n’avait pas le matériel pour !