Membres du groupe :
- Laetitia Hourse, GC (Représentante)
- Alessandro Accardo, AR
- Michela Casanova, GC
- Yasmine El Karmoudi, AR
- Monia Woehner, GC
Qu’est-ce qui t’a donné envie de t’inscrire dans ce cours ?
Déjà moi c’était le titre à la base, le genre et ses représentations : c’est un truc qui m’intéresse vraiment, je suis très active là-dessus, je me renseigne beaucoup. Je suis plutôt féministe, je voulais parler de ça… et en plus j’adore le cinéma ! Ca m’intéressait trop d’étudier des films même si je ne sais pas trop… enfin moi je regarde des films mais je ne me rends pas du tout compte de ce qu’il y a derrière du coup ça m’intéressait vraiment de faire ça. Bon, après ça [le cours] a complétement changé et puis je ne voulais pas me desinscrire parce que je me suis dit « pourquoi pas ? A voir… ».
En bref, ce néologisme, « Dishumanities » qu’est-ce que cela t’évoque ?
[Laetitia] Euhm…
[Moi] Pour certains, ça leur a évoqué la problématique actuelle des migrants, pour d’autres c’était plutôt le modèle sociétal actuel…
[Laetitia] Moi je pense que c’est plutôt ça… Mais après Anas a très vite parler des machines, du monde dans lequel on vit où la personne elle-même n’a plus du tout d’intérêt, genre on est une société, on est juste un groupe où nous avançons tous ensemble.
Quel était l’élément déclencheur derrière le choix de votre sujet pour le projet de fin de semestre ?
Notre projet… c’est venu d’une envie de déshumaniser l’humain. On s’est dit qu’on avait vraiment envie de faire ça : de prendre des gens et de les déshumaniser. A partir de là, on s’est demandé comment le faire. Et on aimait tous la photographie alors on en est venu à prendre des photos et à les « photoshopper » pour rendre des visages où tu ne sais pas vraiment ce qui cloche, mais il y a un truc qui te dérange quoi. On ne voulait pas faire du gros trash, on voulait juste qu’il y ait des petits éléments qui font que ça dérange au regard.
Qu’est-ce qui vous a motivé à travailler sur un médium en particulier (photo) pour illustrer votre sujet ?
On était tous intéressés là-dessus, plus que les films, le chant ou le théâtre etc. il y avait aussi le fait que le logiciel photoshop soit un logiciel hyper cool. On était plusieurs dans le groupe à ne pas savoir l’utiliser… Il y en avait qui savait l’utilliser, du coup on s’est dit pourquoi ne pas s’aider et apprendre ? C’était une occasion comme une autre d’apprendre à se servir de ce logiciel où tu peux vraiment faire tellement de trucs !
Quelles étaient les difficultés que vous avez rencontrées lors de la réalisation du projet ?
D’abord, celle qu’il n’y en avait seulement deux qui savaient se servir de photoshop. Du coup ce n’était pas hyper pratique au début, surtout que les Archis (membres du groupe) n’ont pas beaucoup de temps. Ça, ça a été un peu compliqué au début. Après il y a eu l’idée elle-même : notre projet a muri tout au long de sa réalisation : au début on ne savait pas si on prenait une seule personne ou peut-être en prendre deux. En fait on a eu plein d’idées différentes, on a essayé plein de trucs avant d’avoir vraiment un idée précise ; et cette idée et ce projet se s’ont construit au fur et à mesure.