Membres du groupe :
- Julie Guzzardi, GC (Représentante)
- Pierre Barre, GC
- Icíar Lloréns Jover, MT
- Marie Matos, SV
- Francis Sarazin, MT
Qu’est-ce qui t’a donné envie de t’inscrire dans ce cours ?
En fait ce n’était pas le bon intitulé, mais après j’ai décidé de rester. Je partage le même point de vue qu’Icìar [aussi du groupe Rhinoceros] : c’est vraiment le fait de travailler sur quelque chose qui n’a rien à voir avec ce qu’elle fait en microtechnique. Ca sort vraiment du cadre et c’est quelque chose qu’on n’a pas l’occasion de voir ailleurs qu’en SHS.
En bref, ce néologisme, « Dishumanities » qu’est-ce que cela t’évoque ?
Comment a évolué la société en un modèle néolibéraliste, pas viable, inhumain et qui nous rend objet. On est juste des objets avec une valeur aux yeux de cette société. Il y a des choses que les gens se permettent qui ont un impact sur des gens très très loin : le lobbysme, le métier de trader, tout ça…
Quel était l’élément déclencheur derrière le choix de votre sujet pour le projet de fin de semestre ?
On a voulu travaillé par rapport à l’expression du langage et de l’expression corporelle. On voulait exprimer la deshumisation à travers ces 2 axes-là. En plus, à la base, on voulait faire quelque chose sur le théâtre, travailler au niveau de la locution et du comportement physique. Rhinocéros nous a semblé un choix assez logique : c’est assez connu, assez scolaire et je pense que ça parle à pas mal de gens… ça fait écho à des évènements qui se sont passés il n’y pas si longtemps que ça [Seconde Guerre Mondiale]. On a écrit un petit article sur le rapport entre Rhinocéros et les nazis.
Ce qui nous a vraiment attiré Francis, Pierre et moi, c’était vraiment le côté mise en scène et le côté jeu, comment mettre en place. Icìar, Marie, je pense que c’était plutôt comment étudier ça et ça s’élève un peu au-dessus de ça.
Qu’est-ce qui vous a motivé à travailler sur un médium en particulier (vidéo) pour illustrer votre sujet ?
Personnellement, j’en ai fait au lycée pendant 3 ans : bon, c’était l’option théâtre du lycée donc ce n’était pas… Et j’aimais beaucoup ça ! Et je me suis dit : pourquoi ne pas… Enfin je n’avais pas envie de faire actrice pour ce rôle-là. En fait Ionesco, j’adore lire, j’adore voir mais je pense que jouer, c’est assez compliqué. Je n’avais pas le temps d’apprendre le texte. Mais je me suis dit qu’au niveau de la mise en scène, orienter les acteurs et tout, ça pouvait être très intéressant. Il a fallu apprendre à Pierre des réflexes de comédiens parce qu’il n’en a pas fait beaucoup. Comme Francis en a déjà, c’est assez intéressant de travailler avec les deux et ils s’enrichissent mutuellement. Je n’ai pas joué le rôle de leadeur, je ne me voyais pas leur dire « fais ça ou ne fais pas ça » mais plutôt de coach et donc faire ressortir à chaque fois les choses positives et continuellement les motiver.
Quelles étaient les difficultés que vous avez rencontrées lors de la réalisation du projet ?
Déjà, à la base, on devait travailler avec le groupe qui faisait la peinture (Florence et Salla), Anas voulait quelque chose qui n’était pas réalisable techniquement… donc c’était un peu dommage… Mais on a quand même eu une collaboration avec le groupe. Mais ça, ça été un peu compliqué.
Et puis on était quand même beaucoup, c’était difficile de chacun trouver son rôle, d’essayer de se voir un peu : avec la semaine ENAC au milieu, ça a été très dur pour les architectes et les GC.
A quel point s’impliquer aussi ? Ca reste une SHS, on est sensé donné 2 heures de notre temps par semaine, voilà… Nous, on en donne plus : Pierre, Francis et moi, on s’est retrouvé plusieurs fois déjà pour réviser, pour essayer… Avec Pierre, on a du d’abord travaillé sur sa voix car il n’arrivait pas à la faire porter. Une difficulté pour les acteurs c’est qu’ils doivent apprendre leur texte par cœur : la pièce dure environ 10 minutes normalement… Après on verra : je pense qu’Anas ne nous arrêtera pas si ça dure plus longtemps 😉