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Membres du groupe :
- Martin Privet, GM (Représentant)
- Arnaud Rubin, GM
- Othman Bennaghmouch, GM
- Oscar Jenot, GM
Qu’est-ce qui vous a donné envie de vous inscrire dans ce cours ?
Alors à la base, c’était parce que… je ne sais plus comment s’appelait le cours ?
[Interviewer] : Le genre et ses représentations
Voilà ! Du coup, comme ma copine est en Sciences-Po, elle est féministe et je me suis ne dit pourquoi pas étudier ça un peu plus en profondeur, histoire de comprendre… Parce que ce n’est pas vraiment mon domaine d’étude. Et donc je me suis lancé là-dedans.
Après ça [L’intitulé du cours et le mode de fonctionnement] a changé, je dirais en bien parce que ce n’était quand même pas mal et puis quand on a parlé de « déshumanité », directement le travail pratique m’est venu à l’esprit. Puis vu que j’aime ça, cela m’a plu et je me suis bien amusé !
En bref, ce néologisme, « Dishumanities » qu’est-ce que cela vous évoque ?
Les deux ou trois points qui ont étés abordés en cours : le cannibalisme, les clones etc, tout ce qui est lié à l’idée de créer un monstre par exemple comme Frankenstein. C’est une dimension que pas grand monde n’étudie, ni ne connaît à l’EPFL. Du coup, ça j’ai trouvé super intéressant. Après, au niveau de Frankenstein et de mon projet, la déshumanité… à la base je ne savais pas trop comment y parvenir. Mais c’est vrai que ça s’est construit petit à petit. Et dans ce projet, c’était vraiment l’idée, avec les organes, de cannibalisme : je voulais vraiment créer quelque chose à partir de rien, quelque chose qui a l’air d’humain mais qui ne l’est pas du tout. Dans la mise en scène du projet, je voulais le faire paraitre humain, mais avec le matériel, on voit bien que ce ne l’est pas du tout.
Quel était l’élément déclencheur derrière le choix de votre sujet pour le projet de fin de semestre ?
Anas a abordé en premier Frankenstein, du coup c’est là que l’idée a commencé à germer. A la base, ce n’était pas vraiment ça du tout, c’était faire une « histoire » autour de déchets, partir de rien et créer un homme mais l’idée était plutôt de l’habiller, le deshabiller, voir comment les gens réagissait devant l’habillé et le pas habillé. Qu’est-ce que ça faisait de voir quelque chose d’humain voire moins. Du coup c’est là que c’est parti. Après pour tout ce qui est clone etc, c’est vrai qu’avec les potes, on s’est plutôt focalisé sur Frankenstein. En taillant les bouchons, l’idée a évolué.
Qu’est-ce qui vous a motivé à travailler sur un médium en particulier (photo) pour illustrer votre sujet ?
Je la pratique depuis plusieurs années. J’aime beaucoup ça, dès que je pars en voyage etc. L’idée de rendre un projet sous ce format : un plan avec des jeux de lumière, c’est quelque chose qui me faisait particulièrement plaisir. Quand j’ai entendu qu’Anas faisait de la photographie, ça m’a d’autant plus plu car je me suis dit « il va m’aider pour la discussion du projet et la mise en page ».
Quelles étaient les difficultés que vous avez rencontrées lors de la réalisation du projet ?
Première grosses difficultés, c’était de trouver des bouchons : ça c’était vraiment galère ! Après je dirai que la plus grosse difficulté c’était de rendre quelque chose de concret pour la première idée qu’on a eu puis de trouver l’évolution qui correspondait plus ou moins… Parce que ça ne sert à rien de changer du tout au tout…
Et en dernier lieu, de rendre quelque chose qui collait au sujet… C’est assez facile d’être faire un hors-sujet.