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https://www.youtube.com/watch?v=zDATq8NN42s&feature=youtu.be?
Notre projet consiste à illustrer la déshumanisation de l’étudiant/e face à la pression académique et sociale de l’EPFL. L’humain devient machine, subissant la routine du quotidien l’amenant à vivre de façon répétitive, séquentielle, comme un robot. La charge de travail rend nos journées monotones. On est forcé à rentabiliser nos actions, on ne fait plus rien par loisir, ce qui accentue une dés-individualisation. On devient comme tous les autres, une unité identifiée par une fonction/utilité au sein d’une plus grande entité. Notre personnalité ne nous représente plus, on se fond dans la masse, tant par nos actions que par notre apparence physique.
Un court métrage parassait être un support idéal. En effet, celui-ci permet d’accentuer sur la monotonie en jouant sur les effets, et surtout représente idéalement une évolution comportementale. De plus, le choix d’une focalisation interne permet d’imposer une vision au spectateur: en regardant la vidéo, ce dernier entre dans la peau de l’étudiant. Cet effet est encore plus fort sachant que l’étudiant, c’est nous tous, présents à ce cours. Rapidement, notre vie ne tourne plus qu’autour de nos études. On ne fait plus attention au monde et aux gens qui nous entourent, comme en témoigne le désordre qui s’accroit dans la vidéo. La pression sociale se ressent entre autres à travers notre choix d’habits, les affiches d’idéaux de beauté inatteignables remplaçant les photos de vacances entre amis, et la quantité de maquillage s’intensifiant au fur et à mesure des jours. Nous avons commencé par écrire un scénario, tout en gardant un esprit ouvert à de nouvelles idées. Lors du tournage, nous avons filmé plusieurs scènes du quotidien, en insistant sur l’évolution comportementale de l’étudiant. Le montage a été crucial pour le choix de l’ambiance ressentie dans la vidéo, par des effets de son, de couleur et de rythme.