Fabien Jacot-Descombes, Maxime Gillet, Grégoire Mudry et Samuel Reyes
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Notre projet tourne autour de la thématique migratoire et plus précisément de sa représentation à travers les médias. En effet, elle traite d’un angle différent cette thématique de la déshumanisation, avec comme point de départ la photo de l’artiste Ai Weiwei, inspirée des photos crûes de l’enfant Aylan Kurdi, retrouvé sans vie sur une plage de Lesbos. Sa mise en scène froide et choquante nous a particulièrement interpellée. L’idée était donc de reproduire ce concept en y ajoutant une critique de l’impact des médias, qui participent au processus de déshumanisation à l’œuvre dans nos images. Pour cet aspect, nous nous sommes inspirés de photos trouvées sur le net où nous voyons fréquemment les médias prendre en photos de migrants.
Nous avons effectué des photos de jour et de nuit. Celle de jour permettant de donner un décor à la photo et une de nuit où il était possible de profiter des jeux de lumière. Comme décor, nous avons choisi la plage du parc Bourget se situant à Lausanne, sur les bords du campus universitaire. Étant donné que l’on voulait faire une photo en exploitant un long temps d’obturation, il n’était pas possible d’effectuer les photos en plein jour (l’exposition étant bien trop forte). Nous avons donc décidé de nous rendre sur place juste après le coucher du soleil (21h environ) afin de profiter dans un premier temps d’une lumière assez douce et de l’obscurité totale par la suite.
Pour les premières photos, nous avons utilisé un temps d’obturation d’environ 15 secondes et pour ce qui est de celles effectuées en pleine nuit, nous sommes passés à 20-30 secondes, nous laissant plus de temps pour effectuer les jeux de lumière. Au niveau des outils utilisés, nous disposions d’un appareil photo Canon 100D, d’un trépied, d’une lampe à vélo, de natels pour reproduire les appareils photos des médias et de deux lampes torches Maglite.
