Lors de sa sixième session, l’Assemblée de la transition a analysé les impacts écologiques et sociaux liés au numérique à l’UNIL, aux investissements financiers de l’université, ainsi qu’à la question de l’engagement institutionnel et individuel de la communauté. Il s’agissait d’une session demandée par les membres de l’Assemblée même et rassemblant plusieurs thématiques qui leur tenaient à cœur.
Des investissements durables
Benoît Frund, vice-recteur Transition Écologique & Campus, suit le dossier des investissements financiers de l’université depuis plusieurs années et était présent en tant qu’expert interne dans le domaine.
« À partir de 2010, le mouvement Divest, aux États-Unis, a poussé les universités anglo-saxonnes à revoir leur stratégie d’investissements. C’est une démarche nécessaire qui a mené à des résultats concrets. Or, l’UNIL étant une université publique, nous ne gérons qu’une très petite fortune dont l’impact est fort limité. Néanmoins, plusieurs actions ont été entreprises depuis 2015, avec notamment l’adoption d’une charte d’investissement responsable. »
Afin de compléter l’historique de l’UNIL, le professeur Eric Jondeau, spécialiste de finance durable à la faculté des HEC, a détaillé quelques leviers existants pour améliorer la gestion durable des avoirs de l’UNIL.
Le numérique, un choix de société compatible avec la transition écologique ?
Souvent mentionné comme un des secteurs aux fortes émissions de gaz à effet de serre (GES), le numérique peut néanmoins jouer un rôle clé dans toute stratégie de transition écologique.
Gabriela Haenel, co-fondatrice de Resilio, une start-up Suisse qui accompagne les grandes organisations vers la sobriété numérique, a ensuite présenté les résultats d’une étude dur l’impact du numérique à l’UNIL.
L’engagement de l’université, une thématique transversale
Le dernier sujet présenté à l’Assemblée concernait l’engagement institutionnel, mais également individuel de la communauté UNIL. Micaël Metry, facilitateur de l’Assemblée, a précisé que « cette dernière thématique étant très transversale, il a été difficile de trouver des expert·es qui pouvaient venir en parler aujourd’hui. Nous avons donc décidé de laisser la parole aux deux membres de l’Assemblée qui ont proposé cette thématique lors de la session de février ».
Retrouvez leur intervention dans les slides de la session ici :
Lidya Demirso était également présente pour présenter les résultats de son travail de master sur les impacts socio-environnementaux de la semaine de 4 jours.
Les prochaines étapes
Ils ne restent que deux sessions de travail thématiques aux membres de l’Assemblée pour proposer des mesures permettant à l’UNIL de rentrer ses activités dans les limites planétaires :
- Mardi 9 mai, de 13h30 à 18h, portera sur les biens de consommation et les déchets ;
- Mardi 16 mai, de 13h30 à 18h, se focalisera sur la mobilité pendulaire et les déplacements professionnels.
La complexité des sujets ainsi que la difficulté de quantifier les impacts des mesures proposées peuvent être décourageantes. C’est pourquoi, la session de juin permettra aux membres d’auditionner les spécialistes, associations ou groupes d’intérêt de la communauté UNIL de leur choix afin de compléter leur compréhension des enjeux. De plus, les sessions de juillet seront réservées à la finalisation des propositions de mesures.