Vincent Klaus

Quel a été votre parcours académique?

  • Bachelor en géographie humaine à l’UNIL (2008-2011).
  • Master en études urbaines à l’UNIL (2011-2013).
  • CAS en expertise économique de l’immobilier à l’EPFL (2016-2017).
Quel a été votre parcours professionnel jusqu’à maintenant, et avez-vous des projets pour l’avenir? Pourquoi avez-vous choisi ce parcours-là?
  • Après le Master : service civil au sein du service de l’aménagement du territoire du canton de Vaud, expérience idéale pour aborder des sujets concrets et faciliter la recherche d’emploi après les études.
  • Dès 2014 : consultant chez « Wüest Partner », bureau de conseil en immobilier et en développement territorial actif dans toute la Suisse et qui dispose de bases de données très complètes sur l’immobilier et le territoire.
  • Puis formation continue en immobilier dans le but d’élargir mes activités de conseil au sein de l’entreprise.
Quels sont les défis auxquels vous avez été confrontés pendant votre master à l’Unil, et quelles sont, selon vous, ses qualités et ses défauts
  • Le défi a été de cibler un sujet de mémoire intéressant et novateur avec ma professeure, chose rendue possible par l’accès à des données fournies par Swisscom et qui m’ont permis de travailler sur les délimitations des aires urbaines par les flux téléphoniques. Ce travail a constitué d’ailleurs une très bonne carte de visite lors de ma recherche d’emploi.
  • Les enseignements du Master peuvent parfois sembler un peu éloignés des problématiques du monde professionnel, mais le cursus est très stimulant avec des cours à choix aussi dans d’autres facultés (HEC, EPFL), ce qui offre la possibilité de construire son propre parcours.

En quoi votre formation de master à l’Unil, et plus particulièrement l’orientation « analyse spatiale », a été utile lors de votre expérience dans le monde professionnel?

  • L’atout de la formation en géographie, c’est sa multidisciplinarité. Certains verront cela comme un point faible car le géographe n’est pas destiné à un emploi précis à la fin du Master, mais l’avantage c’est que cela permet de laisser les portes grandes ouvertes à la fin des études.
  • La formation en analyse spatiale permet avant tout de se spécialiser dans le traitement des données, les statistiques et la représentation des données géographiques.  Des compétences qui intéressent les employeurs et qui sont aujourd’hui très recherchées dans un contexte où le digital prend de l’importance dans tous les domaines.