Lectures de la littérature et appropriation des langues et cultures

Lire pour s’approprier la langue ou s’approprier la langue pour lire ?

Aujourd’hui, on pense l’appropriation langagière d’une langue comme le développement d’une nouvelle subjectivité, la découverte d’une nouvelle voix, ce qui invite à l’associer à l’imaginaire, au symbolique et aux émotions. La lecture de la littérature semble ainsi particulièrement apte à offrir diverses voies aux lecteurs-apprenants pour s’imaginer différents, se dire et se vivre autrement. De plus, les décloisonnements entre les contextes où la littérature est produite, appréhendée, performée et entre les activités langagières et genres de discours qu’elle permet, favorisent la construction d’objets d’enseignement qui invitent à dépasser les dichotomies déjà maintes fois critiquées entre la didactique de la littérature en langue maternelle et en langue étrangère ou entre lecteur natif et non natif.

Ce numéro coordonné par Chiara Bemporad (École de français langue étrangère, HEP Vaud) et Thérèse Jeanneret (École de français langue étrangère) réunit des contributions de chercheuses et de chercheurs qui envisagent sous différents aspects le rôle que jouent la littérature, sa lecture, les discussions auxquelles elle peut donner lieu dans l’appropriation langagière d’une langue, notamment le français.

Chiara Bemporad, Thérèse Jeanneret (dir.), Lectures de la littérature et appropriation des langues et cultures, Le français dans le monde. Recherches et applications, n°65, Paris, Cle international, 2019.

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