Cinéma, machine à mondes

Comment s’explique la propension du cinéma à construire des univers parallèles ?

Au tournant du XXIe siècle, à l’ère des « réalités virtuelles », le cinéma hollywoodien connaît une inflation de réalisations qui offrent au spectateur deux ou plusieurs mondes. Au-delà des effets spéciaux, comment les films, notamment le cinéma de science-fiction, créent-ils différents univers ?

En analysant les caractéristiques formelles de certaines productions emblématiques, au cinéma (Dark City, Resident Evil : Retribution, Fight Club, Jurassic Park, AvatarTotal Recall, eXistenZ, Tron, Matrix) et à la télévision (Le Monde sur le fil de Fassbinder ou les séries Lost et Fringe), Alain Boillat (Section d’histoire et esthétique du cinéma) montre comment les « machines à mondes » dupliquent, à l’intérieur du film, certaines composantes du dispositif cinématographique. L’auteur examine ce phénomène dans ses implications théoriques, esthétiques et idéologiques.

L’ouvrage est publié dans la collection « Emprise de vue. Cinéma contemporain et technologie », consacrée à l’impact des récentes mutations technologiques sur les représentations cinématographiques dominantes. Il est disponible en libre accès sur le site web de l’éditeur.

Une traduction anglaise de cet ouvrage, parue en 2022 sous le titre Cinema as a Worldbuilding Machine in the Digital Era Essay on Multiverse Films and TV Series, en propose une version remaniée et actualisée.

Alain Boillat, Cinéma, machine à mondes. Essai sur les films à univers multiples, Genève, Georg, 2014.

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