Chairissons-nous. Nos corps nous parlent

Nos manières de (re)parler nos corps peuvent redessiner nos rapports au monde.

« Chairir » partage les valeurs de son homophone « chérir » : la bienveillance, l’attention, le respect. Pourquoi cette orthographe ? Pour rendre sa place à la chair dans les liens que tissent et cultivent ces aspirations. « Se chairir », c’est ainsi colorier de joie, d’audace et de bienveillance, d’amour, nos espaces-corps.

Chairissons-nous ! a pour pierre angulaire l’analogie corps-langue. Il nourrit une triple hypothèse : (1) pas plus que la langue, le corps n’est un simple répertoire de signes : il est un capital matériel et symbolique, mais aussi un capteur et un passeur ; (2) comme la langue, le corps est à problématiser, à (re)politiser, aucune de ses expressions ou manifestations ne pouvant être interprétée hors de contextes singuliers ; (3) nos rapports au corps sont à dé-naturaliser.

Chairissons-nous ! questionne autant l’image de soi, le rapport au désir, les liens corps-environnement, l’activisme féministe et le tatouage que l’anorexie ou le mouvement body positive.

L’ouvrage de Stéphanie Pahud (École de français langue étrangère) comprend plusieurs contributions dont celles de Frédéric Beigbeder, David Foenkinos, Philippe Liotard, Dunia Miralles, Myriam Moraz-Détraz et Pascal Singy.

Stéphanie Pahud, Chairissons-nous. Nos corps nous parlent, Lausanne, Éditions Favre, 2019.

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