De tous nos sens, l’olfaction fait figure de parent pauvre. Elle occupe une toute petite place très stratégique dans notre anatomie et se distingue de tous les autres sens.
Nous reconnaissons certaines odeurs, mais nous ne pouvons pas nous les représenter en tant que telles, ni même de les catégoriser. «Contrairement à la vue, l’ouïe, le toucher et goût qui passent par des synapses, l’odorat est directement relié au cerveau par les filets olfactifs qui rejoignent le bulbe olfactif», explique la doctoresse Micaela Ödman-Jaques, spécialiste en ORL.
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L’épithélium olfactif est située au sommet de la cavité nasale et composée de cellules réceptrices qui captent les molécules ordorantes. Une fois dans notre nez, elles remontent rapidement et déclenchent un afflux nerveux. «Nous disposons d’une muqueuse d’environ 10 cm2 alors que celle d’un chien berger allemand est de 2...