Climat: dangers et espoirs

Par Dorota Retelska //

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Le réchauffement climatique est un grave danger pour l’Humanité.  Nous devons nous en protéger en privilégiant un mode de vie durable, une végétation abondante et la restauration des sols.

Le réchauffement climatique est une grave menace pour l’Humanité. Nous vivons déjà des inondations, des vagues de chaleur, plus d’ouragans forts, des orages plus forts et plus étendus,  et les grêles et les tornades semblent déjà se multiplier. La production alimentaire sur Terre est déjà touchée par les catastrophes climatiques.

Le GIEC prévoit que le réchauffement peut atteindre 1,5°C de réchauffement dès 2030. Selon le rapport du groupement international d’experts du climat, les pluies intenses et les inondations seront alors plus importantes, les vagues de chaleur et les sécheresses plus fortes, les récifs coralliens et les poissons des mers chaudes mourront alors en grande partie.

Plusieurs scientifiques estiment que le réchauffement accélère au-delà  de ces prévisions, et le plus inquiétant est  que plusieurs événements pourraient se cumuler: un des plus grands experts du climat déduit des températures actuelles qu’une accélération est  déjà présente, d’autres remarquent une accélération due aux émissions de carbone des sols et des forêts, et l’Académie Russe des Sciences
communique que le permafrost qui fond émet des gaz à effet de serre qui accélèrent l’évolution du réchauffement.

Un rapport qui prend ces événements en compte prévoyait un réchauffement rapide ces dix prochaines années, suivi de sauts de températures plus grands et plus dangereux par la suite. Le changement du climat peut se révéler extrêmement dangereux pour l’Humanité entière. A un tel danger, il faudrait opposer l’arrêt des émissions de carbone et la reforestation à grande échelle. Selon certains, cela ne suffirait même pas et il faudrait aussi employer des solutions de refroidissement  artificiel de la Planète, par exemple l’épaississement de la glace polaire ou des pluies artificielles sur les forêts menacées.  Ces projets demeurent hasardeux et incertains.

Les catastrophes climatiques s’aggraveront. Nous entrons dans une période qui s’apparente aux films de science-fiction plus qu’à l’Histoire humaine passée.

Je crois personnellement que nous pouvons capter énormément de carbone dans les sols, assez pour éliminer tout l’effet de serre, si cette technologie est correctement développée. Les forêts sont une excellente solution à grande échelle pour capter du carbone dans les arbres et dans les sols restaurés, amener de l’eau dans les nappes phréatiques, sauvegarder la biodiversité, limiter la pollution et modérer le climat local.

Dans le futur proche, nous devons nous préparer à la période de catastrophes à venir. Il faut arrêter les constructions sauf celles de bâtiments-abris résistants aux catastrophes, arrêter les émissions de carbone, la vente et le transport d’objets polluants et de viande, développer le recyclage, limiter les transports, passer aux énergies renouvelables, isoler les bâtiments qui résisteront aux intempéries, et reforester la Planète.

Dans le futur idéal, j’aimerais voir la Terre se couvrir d’une riche végétation. J’aimerais vivre dans des villes pleines d’arbres, entourées de forêts. La Nature y serait laissée à elle-même, des troncs d’arbres à divers états de décomposition porteraient des nouvelles plantules et abriteraient de nombreux animaux.

Il y aurait des forêts immenses, sauvages. Les régions habitées et agricoles seraient aussi ombragées par des grands arbres. Nous pourrions privilégier les essences fruitières, les noyers, les avocatiers, et récréer une sorte de jardin d’Eden dans nos villes. Elles contiendraient aussi des murs végétalisés de fraisiers,  et de framboisiers, des arbustes et des potagers urbains.

L’agriculture serait essentiellement biologique et les produits chimiques seraient fortement limités.

Nous travaillerions moins. Actuellement, le travail génère un stress considérable, notre société court à son emploi, à grand renfort de transports, d’objets jetables, de consommation effrénée partiellement causée par le manque de temps.  Nous achetons trop d’objets à courte durée de vie, peu utiles et vite remplacés. Une personne qui travaille à plein temps doit faire des choix entre  le ménage, parler un peu à ses enfants le soir,  réparer ses objets abîmés, ou une activité de loisirs ou de bien-être. Or tout cela est nécessaire, alors que notre travail est plutôt nuisible. Nous devons arrêter de courir.  Je propose l’interdiction de la publicité et des critères de qualité stricts pour les objets commercialisés, par exemple une généralisation de garanties.

Dans mon futur idéal, la plupart d’emplois dans la vente, la publicité et le commerce disparaîtraient, et seraient remplacés par la réparation,  l’échange et le conseil.  L’économie serait circulaire. Les objets seraient peu nombreux, de qualité mais durables. Ils seraient soigneusement réparés. Comme dans le passé, un outil pourrait durer des générations.  Nous vivrions en sobriété, sans publicité ni surenchère de
nouveaux modèles. Les appareils  seraient développés bien plus soigneusement avant d’être commercialisés, les objets circuleraient entre les personnes grâce à l’aide de réparateurs experts.  Cette planète durable se passerait bien sûr d’énergies fossiles et se contenterait du soleil.

Nous travaillerions assez peu. Un peu de temps serait utilisé à réparer nos objets durables et précieux.    Nous devrions créer plus d’emplois dans les soins et le bien-être.  Nous passerions du temps avec nos enfants, qui bénéficieraient
de plus d’attention. Une journée type inclurait du travail, des loisirs, du bien-être, de la culture, et des rencontres avec ses amis. Un jour, quand cette société sera établie, nous serons peut-être heureux de ce changement.

Le blog de Dorota Retelska

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