Les défis de la Commission de la relève de l’UNIL

Depuis l’automne 2011, la Commission de la relève académique s’est penchée sur différentes thématiques touchant la relève dans son ensemble, des doctorant-e-s jusqu’aux professeur-e-s assistant-e-s en prétitularisation. Les travaux portent déjà leurs fruits, mais beaucoup de chantiers restent ouverts.

Présidée par Eva Green, MER à l’ISS, la commission de la relève académique compte aussi en son sein, pour la Faculté des SSP, David Giauque, vice-doyen pour la relève, et Vanessa Monney, en qualité de représentante du corps intermédiaire. D’une part, les échanges entre les membres permettent de s’informer sur la situation de la relève et sur les pratiques en place dans chaque faculté. D’autre part, on réfléchit à des mesures d’encouragement, ce qui donne lieu à la formulation de propositions auprès de la direction. Plusieurs axes orientent les discussions actuelles.

Au niveau des doctorant-e-s, la réflexion se focalise sur les conditions favorables à la réalisation d’une thèse et, notamment, sur le recrutement et le taux d’activité des chercheurs/euses, le suivi formel et la qualité de l’encadrement, la formation doctorale, les perspectives de carrière des futur-e-s docteur-e-s ainsi que la durée et l’abandon du doctorat. La commission a initié la préparation d’une Charte du doctorat à UNIL, en formulant des principes pour guider la relation entre la personne supervisant la thèse et le/la doctorant-e. Un groupe de travail a préparé une première version de ce document, en mettant en avant le rôle actif des deux parties et leurs responsabilités partagées dans le parcours doctoral. La charte se veut précise mais souple, pour que chaque faculté puisse l’appliquer de la manière la plus appropriée.

Afin d’identifier les besoins spécifiques de la relève post-doctorale, une enquête a été préparée par un groupe de travail, avec le soutien de la commission. Menée en ligne au printemps 2013, elle se focalisait sur l’installation et l’intégration à l’UNIL des jeunes postdoc, les conditions de travail, l’obtention de fonds de recherche, les publications ainsi que sur le développement de compétences diverses. Le taux de réponse s’est élevé à 57%, avec 26 répondants sur 45 chercheurs/euses en SSP. L’analyse de l’enquête est actuellement en cours.

Tout en reconnaissant que la précarité et la compétitivité du milieu académique restent les défis principaux à l’UNIL comme ailleurs, la commission a pour objectif de cerner les aspects nécessitant des améliorations ainsi que de proposer des mesures d’encouragement et d’accompagnement (comme, par exemple, des ateliers qui préparent à des carrières académiques et non-académiques). Dans ce cadre, elle a également émis des propositions de modifications de la Directive de la direction 1.4 sur les professeur-e-s assistant-e-s en prétitularisation conditionnelle afin d’améliorer cette procédure : les propositions portaient, notamment, sur la flexibilisation du calendrier, l’accompagnement des candidat-e-s, la composition de la Commission d’évaluation ainsi que sur la précision de certains critères d’évaluation.

Des mesures d’amélioration concrètes ont donc pu être envisagées tant au niveau doctoral qu’au niveau post-doctoral, mais les défis auxquels la commission de la relève fait face restent multiples, complexes et sans cesse en évolution.

Eva Green (ISS), présidente de la commission de la relève académique de l’Unil