La recherche

TECHNÈS

TECHNÈS est une initiative de partenariat international qui unit depuis 2012 les efforts de trois groupes de recherche universitaires de l’espace francophone, dont chacun est associé à une cinémathèque et à une école de cinéma, à savoir : en France, le laboratoire de cinéma de l’équipe « Arts : pratiques et poétiques » de l’Université Rennes 2 (sous la direction de Laurent Le Forestier), la Cinémathèque française et la FÉMIS (École nationale supérieure des métiers de l’image et du son); au Canada, le GRAFICS de l’Université de Montréal (sous la direction d’André Gaudreault), la Cinémathèque québécoise et l’INIS (Institut national de l’image et du son) ; en Suisse, le groupe « Dispositifs » de l’Université de Lausanne (sous la responsabilité de Maria Tortajada), la Cinémathèque suisse et l’École cantonale d’art de Lausanne.
En plus des différentes activités communes en cours ou  ayant abouti – colloques, publications, échanges au niveau doctoral et post-doctoral,  les membres du partenariat TECHNÈS se proposent de créer une Encyclopédie raisonnée des techniques au cinéma – numérique et bilingue – qui permettra de mener une étude approfondie des liens qui se sont tissés, durant différents moments de bouleversements technologiques, entre esthétique et technique cinématographiques, pratiques et formes filmiques, machineries et conceptions du cinéma, à travers une étude à la fois synchronique et diachronique de ces moments où le cinéma a été appelé à subir des mutations profondes.

 

Le Programme doctoral

Dispositifs de vision : cinéma, photographie et autres médias

Ce programme a comme principe d’aborder le cinéma, la photographie et les médias à travers leur constitution en dispositifs. Envisager l’étude des dispositifs revient à développer une recherche sur ce qui lie un spectateur, une représentation et une « machinerie », que celle-ci soit architecturale, urbanistique, sociale, institutionnelle, économique, etc.

Les dispositifs relèvent de toutes les époques et doivent être décrits dans leur cadre historique. Si l’image et la vue semblent privilégiées, la dimension auditive des dispositifs est néanmoins incontournable pour beaucoup d’entre eux, tels le cinéma, la télévision ou les écrans numériques divers d’aujourd’hui (téléphones portables, webcam, etc.).

Il peut également être question d’aspects moins apparents liés à la fabrication de la représentation : processus de production des images et des sons, questions techniques et technologiques, imaginaires représentationnels, cadres conceptuels de la création, etc.

Les dispositifs permettent notamment de comprendre et de réexaminer les trois catégories classiques de production/diffusion/réception, et impliquent de les articuler.

Les approches au sein de cette école doctorale sont diverses : épistémologie, histoire, histoire culturelle, étude des représentations, analyse des discours sont mises à contribution et peuvent s’appuyer sur des méthodologies spécifiques, telle « l’épistémologie des dispositifs de vision et d’audition ».

Le site du programme doctoral de l’Université de Lausanne

Le site du programme doctoral de l’Université de Zürich (en allemand)