Interview du projet « The Edible Woman »

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Membres du groupe :
  • Thomas Meyer, MA (Représentant)
  • Sébastien Gaspoz, SC
  • Léonore Guillain, SC
  • Iris Ruider, PH
Qu’est-ce qui t’a donné envie de t’inscrire dans ce cours ?

Ça avait l’air intéressant. En plus, j’avais envie de refaire des analyses littéraires parce que ça me manquait, j’aimais beaucoup le français au gymnase.

En bref, ce néologisme, « Dishumanities » qu’est-ce que cela t’évoque ?

Ça m’évoque un futur, mi-humain, mi-robot, ce genre de choses.

Quel était l’élément déclencheur derrière le choix de votre sujet pour le projet de fin de semestre ?

Le livre avait l’air vachement intéressant, j’ai lu le début, et il était vraiment très intéressant. J’ai propos’ à des gens de faire quelque chose là-dessus, et voilà. On s’est séparé en deux groupes, Léonore et Iris font un travail analytique de recherche sur le genre dans le livre, et Sébastien et moi on fait un travail plus créatif, c’est-à-dire on réécrit chacun un extrait du livre d’une manière moderne. [2010]

Qu’est-ce qui vous a motivé à travailler sur un médium en particulier (écriture) pour illustrer votre sujet ?

Ça ne se voit pas, mais je suis quelqu’un d’assez timide en fait, et du coup, je n’avais pas envie de présenter quelque chose devant les gens, style Rocky Horror ou Rhinocéros. J’aime beaucoup écrire, j’aime beaucoup lire, je n’écris presque pas du tout, mais j’aime bien essayer, surtout dans un cadre où on peut contrôler ce que je fais, et c’est pour ça que j’ai choisi de faire une création écrite.

L’autre sous-groupe avait envie d’en apprendre plus fondamentalement, et c’est pour ça qu’elles ont préféré faire une analyse littéraire, elles ont aussi travaillé sur un autre livre. On a fait deux ateliers avec Valérie dans son bureau, et elle était très intéressée par ce genre de sujet, et elle était du coup très intéressante et a un peu transmis l’envie de faire de genre de choses.

Quelles étaient les difficultés que vous avez rencontrées lors de la réalisation du projet ?

Trouver du temps pour écrire, avant tout. La difficulté technique du projet est de bien identifier les personnages du livre d’Atwood pour ce qu’ils représentent, et du coup voir ce qu’ils représenteraient en 2010. Par exemple, dans le livre, la pression fondamentale que subissent les femmes c’est qu’une femme doit, à 25 ans, arrêter de travailler et se marier. Et ça c’est vrai dans les années 60, mais plus vraiment dans les années 2010. Du coup, la pression qu’on a choisi à la place, c’est qu’une femme est obligée, si elle a des enfants, de s’en occuper. Ainsi par exemple, la scène des fiançailles du livre est remplacée par l’anniversaire d’un des enfants.