Interview du projet « SCIPER 234357 »

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Membres du groupe :
  • Elise Kientz, SV (Représentante)
  • Christina Aberer, SV
  • Emmanuelle Brès, SV
  • Laure Bruyère, SV
  • Nicolas Richard, GC
  • Nicolas Lesimple, SV
  • Santiago Saint-Supéry, GC
Qu’est-ce qui t’a donné envie de t’inscrire dans ce cours ?

Un sujet original complètement différent des autres SHS par son aspect philosophique/littéraire/polémique. Il a aussi été recommandé par des amis qui ventaient le mérite des professeurs, en particulier concernant leur motivation.

En bref, ce néologisme, « Dishumanities » qu’est-ce que cela t’évoque ?

Il nous évoque la dés-individualisation de l’homme, qui devient comme tous les autres, une unité identifiée par une fonction/utilité au sein d’une plus grande entité, et non plus par une personnalité. On peut donner l’image d’un rouage d’une grande machine, nécessaire pour le fonctionnement de l’ensemble, mais dont la pièce seule ne sert à rien.

Quel était l’élément déclencheur derrière le choix de votre sujet pour le projet de fin de semestre ?

Lorsque nous avons abordé brièvement en cours le concept d’automatisation de l’étudiant concernant les QCM, cet aspect nous a interpelé car il nous a fait prendre conscience que c’est une habitude pour nous, à tel point que nous ne nous en rendions même plus compte. Avec du recul, on peut comprendre le point de vue de Anas et Valérie, intrigués par cette industrie de l’étudiant. Ainsi, par notre projet, nous montrons cette déshumanisation avec des scènes du quotidien qui, sans trop exagérer, illustrent ce concept.

Qu’est-ce qui vous a motivé à travailler sur un médium en particulier (vidéo) pour illustrer votre sujet ?

La vidéo est un support idéal puisqu’elle marque bien le déroulement du temps qui passe, renforçant l’évolution dans la déshumanisation de l’étudiant. Ce médium nous permet également d’obliger le spectateur à voir les choses comme nous le lui montrons (pas de liberté d’imagination) : on dit souvent que regarder la télé est une action passive. Le fait d’être dirigé par une pensée, une manière d’agir est un des aspects que nous essayons de montrer avec ce thème de déshumanisation. De plus, le fait que la caméra soit fixée sur la tête de l’acteur insiste sur la focalisation interne et amener le spectateur (étudiant lui aussi) à s’identifier dans les actions menées par l’acteur. Ceci permet de vraiment “rentrer dans la vie d’un étudiant”.

Quelles étaient les difficultés que vous avez rencontrées lors de la réalisation du projet ?

Tournage : il est dur d’avoir toujours le bon matériel au bon endroit, les séquences à filmer prennent du temps, il faut toujours faire des ajustements. Comme le sujet se joue souvent sur des détails dans notre scénario, cela est difficile de faire comprendre au spectateur ce que l’on veut qu’il comprenne.

Le plus dur a malgré tout été rencontré lors du montage qui, mine de rien, prend beaucoup d’énergie et de temps. Il est difficile de passer des séquences filmiques au projet initial sans devoir faire des compromis.

C’est la première fois que nous donnons autant de temps à une SHS et nous sommes vraiment fiers du travail accompli. Chacun y a donné du sien, une grande organisation a été mise en place et nous espérons sincèrement toucher les spectateurs avec ce projet.