Jonas Parson

Étudiant bachelor en Français Moderne, Philosophie et Histoire de l’Art, mon amour pour le théâtre et la scène me vient d’une double source, les excursions nombreuses au gymnase en compagnie de quelques enseignants passionnés, ainsi que mon expérience d’artiste et d’enseignant à l’école de cirque et cie l’Élastique Citrique. Curieux de découvrir des pièces qui me font sortir de ma zone de confort et qui explorent de nouvelles possibilités d’expression et d’occupation de l’espace, j’aime énormément le metteur en scène suisse Dorian Rossel. J’adore lire (Proust, Dostoïevski, Ibsen) et voyager. Je prends aussi des photos de temps en temps.

http://refletsdunmonde.blogspot.com/.

 

Les critiques de Jonas Parson :

  • L’amour est un ruisseau tumultueux
    Deux couples sur le point de se marier, des hésitations, des relations floues, agrémentées de stratagèmes et quiproquos: la dernière pièce, posthume, de Musset, est une comédie qui nous parle de cette réticence à s’engager. Pièce de salon, elle devient entre les mains de Christian Geffroy Schlittler, qui poursuit ici son travail de réappropriation des ...
  • Quand l’amour offre la liberté
    Deux royaumes voisins, un prince dont la laideur n’a d’égal que son esprit, deux princesses, l’une belle et l’autre intelligente, des fées: au premier abord, tout semble rester fidèle au conte de Perrault. Mais rapidement la pièce s’écarte du conte, pour affirmer avec force l’amour et l’ouverture contre une uniformité des beautés et des intelligences. ...
  • Le bonheur mis à la question
    Le bonheur, c’est quoi? Un gène ? Un ventre plat, des vacances à la plage, des solutions miracles comme en proposent les magazines bien-être ? Peut-on le trouver grâce aux théories philosophiques d’Aristote, Locke ou Bentham ? Ou encore à travers Jésus ou dans le travail? Dans une société ou l’injonction à être heureux est omniprésente, ...
  • Scènes de la vie théâtrale
    Sexe, violence et déception. Dans cette adaptation des Scènes de la vie conjugale, série réalisée par Ingmar Bergman pour la télévision suédoise en 1972, c’est un portrait sans fard de la vie de couple, en 6 scènes, que dresse la compagnie belge tg STAN jusqu’au 8 mars au théâtre Saint-Gervais. Plongeant dans les incohérences, les ...
  • Immortels stéréotypes
    Dans Immortels, Nasser Djemaï veut montrer les préoccupations et les crises d’identité d’un groupe de jeunes d’aujourd’hui à l’orée de l’âge adulte : stéréotypes et éléments convenus, dans une pièce qui peine à convaincre. Dès le début de la pièce, l’exposition se faisant en voix off et les sept comédiens se découpant sur un fond ...
  • Quarante minutes de beauté, de douleur et de terre
    Théâtre ou performance? C’est un objet particulier que Cedric Leproust nous invite à éprouver à l’Arsenic, jusqu’au 15 décembre. Une réflexion sur la mort et la fragilité de notre corps, nourrie par des souvenirs d’enfance et des emprunts à Beckett, Shakespeare et d’autres, d’une esthétique puissante, entre dénuement total et explosions visuelles. C’est dans le ...
  • Un homme, qui joue une femme déguisée en homme, embrasse une femme, jouée par un homme
    Entre faux-semblants et déguisements, Galin Stoev reprend dans sa mise en scène du Triomphe de l’amour de Marivaux à Vidy, avec une distribution entièrement masculine, un procédé qui n’a plus grand chose d’élisabéthain mais devient une célébration extravagante du travestissement. Un mélange audacieux et heureux entre burlesque et réflexion sur les troubles de l’identité. L’intrigue ...
  • Valse au bout de la nuit
    Sur scène, dix couples se succèdent, emportés par la valse vertigineuse de la séduction et du sexe. Faisant tourner autant ceux qui sont en bas que ceux qui dominent dans l’échelle sociale, cette Ronde laisse peu de choses intactes sur son passage, stigmatisant aussi bien l’hypocrisie du mariage bourgeois que l’amour-propre du poète. Et quand ...