Noémie Desarzens

Etudiante en Master en anglais et histoire de l’art à l’Université de Lausanne, j’ai toujours été attirée par le monde du spectacle. La spécialisation en dramaturgie me permet d’une part d’enrichir mes connaissances théâtrales et d’autre part d’aiguiser mon regard critique. En outre, cet atelier développe mon rôle de spectatrice avertie; cet exercice rédactionnel m’offre la possibilité de découvrir l’offre de la scène contemporaine romande et de me confronter à sa diversité.

Les critiques de Noémie Desarzens :

  • “L’antidote contre la mort, c’est le désir!”
    par Noémie Desarzens Un Tramway nommé désir / de Tennessee Williams / mise en scène Zoé Reverdin / du 23 juin au 11 juillet 2015 / Théâtre de l’Orangerie / plus d’infos La reprise, par la genevoise Zoé Reverdin, de la pièce de Tennessee Williams créée en 1947 à Broadway signe l’ouverture estivale du Théâtre de l’Orangerie, ...
  • Entre fiction et imaginaire : portrait du Liban contemporain
    Comment rendre compte de l’absence sur scène ? C’est à ce défi que répond le spectacle 33 tours et quelques secondes. Dans le creux laissé par le suicide d’un certain Diyaa Yamout, jeune libanais de 28 ans, se dresse un portrait de la société contemporaine libanaise et de ses multiples facettes. Sur le plateau, aucune ...
  • “Partons, non vers l’exil, mais vers la liberté !” : exploration du désir et de la passion amoureuse
    Une femme déguisée en homme ? Rosalinde se résout à prendre des vêtements masculins afin d’assurer sa fuite dans la Forêt d’Ardenne avec sa cousine, déguisée en bergère. Comme il vous plaira aborde avec légèreté la question de l’amour – sous toutes ses formes. La trame de la comédie de Shakespeare est connue: suite à ...
  • « Vous êtes la mandoline venue de Suisse alémanique pour m’envoûter ! »
    Grüezi mitenand ! Röstigraben propose une expérience théâtrale bilingue – entre Romandie et Suisse alémanique – qui nous confronte avec humour et dérision à nos propres clichés sur nos concitoyens. La formule du théâtre à midi : une expérience étonnante et conviviale. Alors que les gens s’assoient à table, vont commander un verre de vin ...
  • «Moi c’est Blanchette, la vache de Monsieur!»
    Gardée captive dans la maison de son maître, l’immaculée Blanchette commence à s’ennuyer. Pour la protéger, Monsieur lui fait croire qu’elle est une vache. Lorsqu’elle se rend compte que ce sont des mensonges (ou carabistouilles), la petite chèvre préfère affronter le monde extérieur plutôt que de rester cloîtrée. « Il est bizarre le monsieur », ...
  • Sauvagerie et conscience de soi : une violente confrontation
    Meurtres. Cris. Pleurs. Rires. Douleurs. Cannibalisme. Il faut s’accrocher pour réussir à supporter la violence de la nouvelle création de Guillaume Béguin Le Théâtre sauvage. L’expérience ne laisse néanmoins pas indifférent. Après Le Baiser et la morsure, créé l’an dernier à l’Arsenic et repris dans les prochains jours à Vidy, Le Théâtre sauvage montre que ...
  • Conte de Noël : la magie de Dickens
    Scrooge Ebenezer, une « vieille noix » aigrie par la vie, ne trouve d’autres sujets de réjouissance que ceux que lui procure son argent. A la veille de Noël, des fantômes l’entraînent dans un voyage fantastique, qui lui fait prendre conscience des dysfonctionnements dans sa vie manière de vivre. Serions-nous tous et toutes des sortes ...
  • Entre inertie et danse : une fusion poétique ?
    Qu’est-ce qu’une danseuse peut imiter et que peut-elle danser avec une baguette en bois ? C’est cette question que Tac.Tac., nouveau spectacle de la danseuse et chorégraphe YoungSoon Cho Jaquet se propose d’explorer sous diverses facettes, dans un créatif mélange des genres. Sa performance plonge le public dans un univers étrange et fascinant – parfois ...
  • Pour ou contre la pauvreté : telle est la question ?
    Comment se positionner et se comporter face à la misère et à la détresse d’autrui ? Entre humour et prise de conscience, Pourquoi êtes-vous pauvres ? tente de rendre le spectateur sensible au dilemme soulevé par cette question. Au risque de tomber dans un discours moralisateur. « Vous avez pris des cacahuètes ? C’est ...
  • Faire vivre le texte, à plusieurs
    L’entrecroisement et le chevauchement des voix caractérise cette collaboration entre le metteur en scène valaisan Mathieu Bertholet et sa compagnie MuFuThe. Cette adaptation du roman de Ramuz frappe par sa riche et complexe choralité. La lenteur de la parole retranscrit le style de Ramuz, au risque de certaines longueurs. Les comédiens entrent silencieusement un par ...
  • Dire par l’émotion : quand les mots ne parlent pas
    A travers la lente « descente aux enfers » d’un couple dépeinte dans Les Palmiers sauvages , inspiré d’un roman de William Faulkner, Séverine Chavrier réussit à substituer le langage sensoriel au langage verbal – au risque de rendre l’histoire quelque peu incompréhensible pour ceux qui la chercheraient. L’obscurité règne et des bruits de ...