En direct du campus

Réginald Destinobles et Emilie Crittin, lauréats des Prix Durabilis UNIL-EPFL. Félix Imhof © UNIL
Réginald Destinobles et Emilie Crittin, lauréats des Prix Durabilis UNIL-EPFL. Félix Imhof © UNIL

Des idées durables

Le 12 novembre dernier, les projets de quatre étudiants ont été récompensés lors de la cérémonie annuelle de remise des Prix Durabilis UNIL-EPFL. Ces derniers priment des approches intégrant les dimensions du développement durable, à savoir: l’environnement, la société et l’économie. Deux étudiants de l’UNIL figurent parmi les lauréats. Il s’agit de Réginald Destinobles, pour son projet Bikeability. Environnement cycliste et pratique du vélo et Emilie Crittin, pour La valorisation des eaux usées: pratiques et représentations relatives à l’eau, à l’eau usée et aux combustibles de cuisine dans une communauté rurale sahélienne sénégalaise. SB

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C’est le nombre d’étudiants qui ont fait leurs premiers pas à l’UNIL lors de la rentrée de septembre 2013, au niveau du bachelor. Plus de la moitié d’entre eux ont 19 ans et moins, tandis que près de 5% sont âgés de 26 ans et plus. Ces chiffres sont tirés de l’enquête annuelle «Comment allez-vous?», menée auprès des débutants par le Service d’orientation et conseil, en partenariat avec la Fédération des associations d’étudiants (FAE). DS

Du nouveau au Savoir suisse

Vice-doyen de la Faculté des sciences sociales et politiques, Jean-Philippe Leresche a pris la présidence du Comité d’édition de la collection Le savoir suisse. Il remplace Bertil Galland, qui devient membre honoraire. Edité par les Presses polytechniques et universitaires romandes, Le savoir suisse compte 95 titres à son catalogue. Autant de livres de poche qui rendent la recherche menée dans les hautes écoles accessible à tous. (RÉD.)

Rectificatif

Le dernier numéro d’Allez savoir! mentionnait des références bibliographiques incorrectes pour l’ouvrage Penser la valeur d’usage des sciences, codirigé justement par Jean-Philippe Leresche. Voici les bonnes: Editions des archives contemporaines (2013), 233 p.

Créer sa propre boîte, à la façon Côte Ouest

Pendant une semaine, en septembre 2013, un petit groupe d’étudiants des hautes écoles vaudoises s’est frotté à l’esprit d’entreprise californien, dans le cadre du premier Silicon Valley Startup Camp, organisé et financé par la BCV. Parmi eux se trouvaient quatre étudiants de l’UNIL: Raphaël Gabella, François Hofer, Yannick Iseli et Nicolas Meynet. Un programme très dense attendait les participants: conférences données par swissnex San Francisco, découverte des campus de Stanford et Berkeley, visites d’entreprises comme Twitter ou Square, ateliers et réseautage. Au final, une motivation gonflée à bloc ainsi que de nombreuses clés de compréhension du monde particulier des start-up. (RÉD.)
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La stratégie de l’UNIL adoptée

Le mardi 26 novembre 2013, le plan stratégique de l’UNIL 2013-2017 a été adopté à une large majorité par le Grand Conseil. Cette approbation est un pas décisif pour le développement concret des objectifs de l’UNIL. «Le plan stratégique, c’est le contrat que passe l’université avec ses Autorités politiques», explique Dominique Arlettaz, recteur de l’UNIL. C’est une convention qui garantit l’autonomie de l’UNIL. En fait, l’Etat  donne le mandat à l’université de remplir ses objectifs. Pour la direction, le plan stratégique représente une boussole institutionnelle qui lui indique sans cesse dans quelle direction aller. Le plan se compose de quatre axes stratégiques (enseignement, recherche, contribution à la société, politique institutionnelle), de dix objectifs prioritaires et s’articule autour de sept valeurs. Trois d’entre elles s’imposent: l’ouverture de l’UNIL vers la cité et, entre autres vers l’international, la cohérence et la notion de réussite. «En ce qui concerne l’enseignement, la réussite, c’est par exemple offrir les meilleures conditions pour que les étudiants réussissent leurs projets et évitent d’échouer pour de mauvaises raisons», affirme Dominique Arlettaz. FZ

Les Suisses sont réfléchis, pas lents. Ils sont dans l’action, pas dans la précipitation. Et la parole donnée est importante. La Suisse est un pays qui avance, qui progresse, qui réfléchit. Elle a quelque chose de rassurant.

Francine Behar-Cohen. Professeure à l’Université de Lausanne, cheffe du Service universitaire d’ophtalmologie et directrice médicale de l’Hôpital ophtalmique Jules-Gonin, dans 24 heures du 4 décembre 2013.

Un nouveau toit pour le sport

Fin 2016, le bâtiment Synathlon devrait être mis en service sur le campus de l’UNIL. Une dénomination qui mêle les synapses du cerveau et les joutes sportives. Il abritera justement la Fédération internationale des sports universitaires, l’Académie internationales des sciences et techniques du sport, ainsi que l’Institut des sciences du sport de l’UNIL. Ainsi se créera une interface unique en Europe entre les étudiants, les chercheurs et les nombreuses fédérations sportives internationales présentes à Lausanne et dans le canton de Vaud. Réalisé par le bureau zurichois Karamuk*Kuo, l’édifice se situera au sud de l’Institut suisse de droit comparé, juste au-dessus de la route cantonale. L’enveloppe budgétaire se monte à 23 millions de francs. La phase de construction pourrait débuter au printemps 2015. (RÉD.)

Des antennes ALUMNIL dans le monde

Vous vivez – ou allez partir vivre – à Boston, Montréal, San Francisco, Shanghai ou Tokyo? ALUMNIL, le réseau des diplômés, enseignants et amis de l’UNIL, se développe à l’international et bénéficie désormais d’une antenne dans chacune de ces cinq villes. Un comité local organise régulièrement des rencontres et se tient à votre disposition pour toute question pratique. Connectez-vous sur www.unil.ch/alumnil/international pour trouver contacts, infos et rendez-vous. Fort utile pour préparer votre départ et vous sentir comme un poisson dans l’eau dès votre arrivée. Pour devenir membre: www.unil.ch/alumnil/adherer.

Un pôle romand universitaire de Santé publique

Les Universités de Genève, Lausanne et Neuchâtel, ainsi que les Hôpitaux universitaires de Genève, le CHUV et l’Institut universitaire romand de santé au travail (IST) ont signé une convention qui donne naissance à l’Ecole romande de santé publique (ERSP).

Son objectif principal consiste à coordonner le développement dans le domaine de la santé publique universitaire à l’échelle romande. Elle permettra d’utiliser de manière optimale les ressources humaines, matérielles et financières des partenaires pour développer une offre de formation cohérente et attractive en santé publique, une recherche de haute qualité et une expertise pour les pouvoirs publics. La direction de cette structure de coordination forte sera assurée par Fred Paccaud, professeur ordinaire à la FBM et actuel directeur de l’Institut universitaire de médecine sociale et préventive (IUMSP) à Lausanne. (RÉD.)

Sécheresse, virus, ados et harcèlement

5907 Le nombre de références faites à l’Université de Lausanne et au CHUV dans les médias en 2013, selon la revue de presse Argus, au 16 décembre 2013. Fin octobre, c’est une recherche publiée dans eLife qui a attiré l’attention. Des chercheurs du CHUV, de l’EPFL et de l’UNIL ont en effet établi une «cartographie» des résistances humaines au sida.

Toujours dans le domaine médical, à mi-novembre, les débuts d’Euripred ont connu une certaine visibilité médiatique. Ce programme européen vise à accélérer le développement de nouveaux vaccins contre les maladies liées à la pauvreté, comme la tuberculose ou le paludisme. Le Laboratoire de formulation vaccinale de l’UNIL fait partie des partenaires de cette nouvelle infrastructure.

La région de Crans-Montana-Sierre va-t-elle connaître des pénuries d’eau dans la deuxième moitié du XXIe siècle ? Largement traitée début novembre, l’étude MontanAqua, à laquelle a participé le professeur Emmanuel Reynard de l’Institut de géographie et durabilité, a démontré que cette menace devait être prise au sérieux.

Mi-novembre, c’est une étude de l’Institut de médecine sociale et préventive qui a été relayée. Il s’avère que les adolescents qui ne font que très peu de sport (moins de 3 heures 30 par semaine), ou alors beaucoup (plus que 17 heures 30 par semaine) se sentent moins bien que les autres.

Enfin, début décembre, ce sont les résultats d’une étude du PNR 60 «Egalité entre hommes et femmes», à laquelle a participé Franciska Krings, professeure à la Faculté des HEC et vice-rectrice de l’UNIL, qui ont été diffusés auprès d’un large public. L’enquête révèle que la moitié des 2400 employés interrogés ont déjà vécu un comportement «non souhaité et potentiellement harcelant» sur leur lieu de travail. Un phénomène qui touche hommes et femmes en parts égales. (RÉD.)

MOOCs en vue

Des MOOCs (pour Massive Open Online Courses, ou Cours en ligne ouverts à tous) seront bientôt dispensés par le biais de la formation continue UNIL-EPFL. La plateforme choisie est Coursera, qui propose déjà des cursus en ligne issus de plus d’une centaine d’institutions à travers le monde (lire également en p. 45). Tout un chacun peut avoir accès au contenu de ces cours, qui sont dispensés exclusivement en ligne. L’interaction avec les enseignants et entre les participants se déroule via des forums ou les réseaux sociaux.

Le premier cours sera donné en anglais par les professeurs de HEC Guido Palazzo et Ulrich Hoffrage dès la rentrée de septembre 2014. Intitulé Unethical Decision Making in Organizations, cet enseignement se penchera sur la question des décisions non éthiques prises dans les organisations. Un comportement que même les personnes les plus intègres peuvent être amenées à adopter, selon le contexte. C’est ce que le cours s’attachera à démontrer durant sept semaines, à raison de 5 à 7 heures d’enseignement par semaine. Suivront un cours sur la durabilité, donné par Dominique Bourg, et une approche pluridisciplinaire du dopage, par Fabien Ohl. (Réd.)

Les femmes sur le banc de touche?

1092 C’est le nombre d’articles que les chercheurs de l’UNIL et du CHUV ont fait paraître dans des revues scientifiques en 2013 (d’après Serval, au 16 décembre 2013).

Dans Media, Culture & Society (vol. 35, n° 6) et dans Les cahiers du journalisme (n° 25), Lucie Schoch s’est intéressée aux femmes journalistes qui exercent dans les rubriques sportives de la presse écrite romande. «En sociologie, beaucoup de recherches sur la féminisation des professions masculines ont déjà été menées», explique la maître d’enseignement et de recherche à l’Institut des sciences du sport. Mais dans le cas des journalistes, il est possible d’analyser leurs réalisations, soit les articles publiés, afin de répondre à la question suivante: «Les femmes produisent-elles un travail différent de celui des hommes?»

La réponse est… oui! Ainsi, l’écriture dite «féminine» s’attache particulièrement aux aspects humains, voire «psychologisants», à l’enquête, aux portraits et aux interviews, et délaissent les aspects techniques. A première vue, l’idée de peupler les rubriques sportives de davantage de rédactrices est bonne, puisqu’elle débouche sur des contenus différents, qui peuvent toucher un nouveau lectorat.

Mais grâce à des entretiens menés avec des professionnelles, Lucie Schoch a pu constater plusieurs phénomènes de «ségrégation». Le traitement des sports les plus prestigieux, comme le football, le tennis et le hockey, revient le plus souvent aux hommes. Pour ne pas se faire d’ennemis et s’intégrer dans les rubriques, les femmes évitent de s’attaquer à ces chasses gardées, à de rares exceptions près. Elles se replient sur les sports mixtes, voire sur ceux que personne ne traite. «En termes sociologiques bourdieusiens, l’intériorisation de cette renonciation à la compétition relève de la violence symbolique», explique la chercheuse.

De plus, au sein des rubriques sportives – qui possèdent leurs règles propres, différentes de celles qui règnent ailleurs dans les rédactions –, les comptes-rendus et l’accent mis sur la technique sont très valorisés, ces manières de traiter l’information qui restent justement… l’apanage des hommes. Ces derniers ne semblent donc pas près de libérer leurs places d’avants-centres. DS

Un soutien européen pour trois chercheurs

Le professeur George Coukos, chef du Département d’oncologie CHUV-UNIL et directeur du LICR@UNIL, Gian-Paolo Dotto, professeur au Département de biochimie et Andrea Volterra, professeur au Département des neuro-sciences fondamentales, voient tous trois l’excellence de leurs travaux saluée par l’octroi d’un «Advanced Grant» de l’European Research Council (ERC), doté d’environ 3,1 millions de francs chacun pour une durée de cinq ans.

Les projets sélectionnés dans ce cadre sont particulièrement ambitieux, risqués et novateurs tant en ce qui concerne les approches méthodologiques que les résultats scientifiques attendus et l’impact potentiel sur la discipline concernée et au-delà. (RÉD.)

Quatre chercheurs à l’honneur

Doctorante à l’Institut de police scientifique, Sarah Louise Leake a été distinguée lors du dernier congrès de l’International Society for Forensic Genetics, qui s’est tenu début septembre 2013 à Melbourne. Son poster, c’est-à-dire la présentation synthétique de ses recherches, a été déclaré comme étant le meilleur parmi plus de 300. Dans le cadre de sa thèse, dirigée par Franco Taroni, la scientifique travaille sur l’identification humaine à partir des bactéries trouvées dans la salive. Grâce à l’ADN de ces dernières, dont il existe des centaines d’espèces, il est en effet possible de déterminer si elles proviennent d’un individu ou d’un autre. DS

Professeur de Littérature française médiévale à la Faculté des lettres, Alain Corbellari est l’un des récipiendaires du Prix Meylan 2013, qui honore un musicologue ou un écrivain. Le chercheur se voit récompensé pour son ouvrage Les Mots sous les notes (Droz, 2010) dédié à la musicologie littéraire et la poétique musicale dans l’œuvre de Romain Rolland. Parmi les nombreuses spécialités d’Alain Corbellari figurent Joseph Bédier, l’histoire des études médiévales et de la réception de la culture médiévale dans la modernité, en particulier dans la bande dessinée. Il s’intéresse en outre aux figures d’Ernest Renan et Charles-Albert Cingria. (RÉD.)

Kenza Benhima, professeure assistante au Département d’économétrie et d’économie politique (DEEP) à la Faculté des Hautes Etudes commerciales, a été nommée Research Affiliate au CEPR (Center for Economic Policy Research), dans le groupe International Macroeconomics. Indépendant, le CEPR est un réseau de chercheurs européens qui a été fondé en 1983 pour développer la qualité de la politique économique en Europe et au-delà, en soutenant l’excellence de la recherche économique et en la disséminant parmi des décideurs publics et privés et dans la société civile. Son réseau compte plus de 800 chercheurs. (RÉD.)

Myrmécologue passionné, professeur à la Faculté de biologie et médecine, ainsi que directeur du Département d’écologie et évolution (DEE), Laurent Keller a été élu président de l’European Society for Evolutionary Biology (ESEB) à compter du 1er août 2015. Il occupe déjà la fonction de «President Elect» de la prestigieuse entité depuis le 1er août 2013. L’ESEB est une société académique qui regroupe quelque 1600 biologistes spécialisés dans le domaine de l’évolution (chercheurs, enseignants, étudiants ainsi que journalistes) provenant d’Europe et du reste du monde. Elle édite le Journal of Evolutionary Biology. (RÉD.)

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